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Cette étude, la première à caractériser systématiquement les propriétés physico-chimiques et la toxicité potentielle d’une gamme d’échantillons de terre de diatomées d’origine mondiale, montre que le potentiel toxique de la terre varie selon la technique et la source du traitement subi.

La terre de diatomées, toxique ou pas ?

Les échantillons de terre de diatomées fluxcalcinées n’étaient pas réactifs, tandis que les terre de diatomées amorphes ont des réactivités variables.

Aucune corrélation n’a été observée entre la teneur en silice cristalline et la toxicité potentielle de la terre de diatomées, bien qu’elle ait déjà été impliquée dans des études épidémiologiques sur l’exposition à la ite substance.
La rareté de la silice cristalline à la surface des particules, due à sa cristallisation dans une matrice amorphe, sa présence dans une poussière hétérogène, et les impuretés dans la silice cristalline réduisent probablement la réactivité potentielle de ces particules contenant de la silice cristalline.

Il est probable qu’un certain nombre de propriétés physico-chimiques jouent un rôle dans la toxicité de la terre de diatomées.
Les terre de diatomées riches en calcium comme celles d’origines espagnole peuvent jouer un rôle important dans la toxicité de certains échantillons amorphes, et des phases ferreuses peuvent être impliquées dans la toxicité de la terre de diatomées calcinée.

Ce que montre l’étude

Bien qu’aucune des propriétés physico-chimiques de la terre de diatomées ne puisse être liée à sa toxicité potentielle, il ressort clairement de cette étude que la teneur en silice cristalline, à elle seule, ne doit pas être utilisée pour déterminer le risque de la terre de diatomées et qu’elle ne doit pas non plus être considérée comme la cause des maladies observées dans des études épidémiologiques ou cliniques sans autre investigation.


Les auteurs reconnaissent IMA Europe et l’Université de Durham comme les principaux bailleurs de fonds de cette étude et le soutien apporté par la bourse de recherche postdoctorale du NERC de Horwell (subvention n° NE/C518081/2).

Source : “The global variability of diatomaceous earth toxicity: a physicochemical and in vitro investigation”
C. Nattrass, C. J. Horwell, (2015) Consulter l’article